La reprise

Comme chaque année, la reprise cyclotouristique commence par un WE pas trop loin de Toulouse avec mon camarade Pierre-Emmanuel. Cette fois-ci nous nous sommes posés dans les hautes Corbières (la région de Limoux), en passant, d’abord, au pied du pic de Bugarach près duquel s’étaient réfugiés (il y a déjà une bonne dizaine d’années) tous ceux qui croyaient pouvoir échapper, là, à la fin du monde imminente :

Les habitants actuels de Bugarach étaient bien loin de ces élucabrations et occupés, lors de notre passage, à divers travaux pour nettoyer ou embellir le village à la faveurd’une « journée citoyenne ».

Puis nous nous sommes engagés de la haute vallée de l’Aude, qui présente quelques défilés :

Avant de monter sur le plateau du Donezan, entre 1000 et 1200 m, petite région rattachée à l’Ariège mais isolée de tout (entre hautes montagnes et gorges de l’Aude) dont le petit chef-lieu, Quérigut, se blottit au pied d’un chateau-fort ruiné :

Le 16 juin 2023.

Collonge la Rouge

L’objectif sud-corrézien était de me poser à Collonges la Rouge. Faut-il encore présenter cette petite cité exceptionnelle ? d’où est parti, je crois, le label des « plus beaux villages de France » :

Dernière étape touristique de ce petit voyage (en nombre de tours de roues), qui m’amène à croiser (presque et, surtout, par hasard) le grand Tour de France à Cahors le jour même où j’y fait un changement ferroviaire pour rentrer à Toulouse.

22 juillet 2022

Fin de parcours plus ferroviaire que cycliste.

Après quatre jours dans les Monts Dôme, toujours aussi verts :

je prévoyais de rejoindre le sud-Corrèze en utilisant, autant que possible, le mode ferroviaire sur l’axe Clermont-Ferrand -Bordeaux. Hélas, j’avais au moins quinze ans de retard sur l’idée que je me faisais de cette ligne ; et ceci s’est transformé en une expédition (aggravée par la suppression, du jour au lendemain, de deux TER) qui m’a fait remonter jusqu’à Nevers puis Vierzon, afin de redescendre à Brive la Gaillarde, mais qui m’a aussi (à quelque chose malheur est bon) mis à l’abri (dans les trains) d’une matinée d’orages et de pluies, bien terminés lorsque j’ai débarqué à Brive :

20 juillet 2022

Cantal et Cézalier

Après un saut en train jusqu’à Aurillac, je me suis lancé, au petit matin, dans l’ascension du Cantal, par la vallée de la Jordanne :

jusqu’au col de Pas de Peyrol, à 1588 m, au pied du Puy Mary, où j’ai savouré mon petit déjeuner de campeur

ainsi que la perspective de la descente qui m’attendait :

Puis, emporté par mon enthousiasme et les encougements d’un cycliste rencontré dans le train Figeac-Aurillac, je me suis attaqué aux étendues pelées du Cézalier : plateau qui s’étend entre le massif cantalien et le massif du Sancy :

et ai fini par passer la nuit en bivouac au bord du petit lac de la Godivelle, vers 1200 m , Le truc que je ne m’imaginais même pas en rêve :

14 juillet 2022

Quelques villages biens connus de Midi-Pyrénées

Sur la route qui doit me mener à Figeac (pour une étape ultérieure en train) je passe par deux sites bien connus : au pied ‘une falaise calcaire, et en bordure de l’Aveyron , St-Antonin -noble val :

Puis, sur un promontoire dominant le Lot, St-Cirq-Lapopie, vide de touristes pour cause de canicule, sans doute :

Cette partie de la vallée d Lot semble, toutefois, me porter malheur : j’y ai perdu ma carte bancaire, comme il y a quatre ans à Cajarc, à 25 km de là. Étrange…

12 juillet 2022

Un peu de Gaillacois

Pour commencer ma petite virée estivale (juste deux semaines) je m’éloigne de Toulouse en train jusque vers Gaillac. Comme plusieurs autre gros bourgs qui s’égrènent le long du Tarn en aval d’Albi, elle de présente, du côté de la rivière , comme un escapement de bâtis anciens, en brique, que domine une massive église et à l’assaut duquel s’élance un haut pont :

Ancienne sous-préfecture du Tarn, elle garde, aussi, tout les symboles de ce statut avec , autour de la ville ancienne aux rues serrées, un quartier « moderne » de places aérées et de bâtiments qui reflètent la prospérité du commerce et de l’agriculture de la fin du XIX ème. Prospérité qui n’a, d’ailleurs, pas déserté la ville grâce à son vignoble.

Le Gaillacois est une très riante région valonnée, où , en allant vers le nord (vers le Quercy blanc), la brique laisse assez vite la place à la pierre blanche , et à des églises au clocher grêle et à la flèche très pointue, comme des cagoules de pénitents :

Grêle, aussi, la curieuse tour de guet du château, en ruine, de Castelnau de Lévis, dominant la rive droite du Tarn. 10 juillet 2022.

Comparé au massif clocher porche de l’église (qu’on voit à gauche) on se demande si les constructeurs n’ont pas cherché, chacun, à faire un bâtiment différent mais avec le même nombre de pierres.

10 juillet 2022

Mise en jambe sous la grisaille

Comme chaque année la mise en jambe en.vue de ma virée cyclotoursitique estivale consiste en un WE dans le sud-ouest, pas trop loin de Toulouse, avec mon ami Pierre-Emmanuel.Celui de cette fin juin devait nous emmener depuis le nord toulousain jusqu’aux portes de la Gironde (avec marche d’approche en train, tout de même), mais le temps très médiocre nous a obligé à revoir notre trajet, ce qui nous à conduit à Agen dont nous franchissons, ici le pont -canal (au dessus de le Garonne).

26 juin 2022

Promesses picardes

Comme elle avait commencé (le 14 juillet) ma balade estivale se termine ferroviairement par une corresponndance à St-Quentin, dans l’Aisne, qui me laisse le temps d’y découvrir deux chefs-d’oeuvre de l’art gothique (dont la Picardie a été, sinon le berceau, du moins la pouponnière) : son immense basilique :

et son hôtel de ville :

et qui appellent des visites, futures, dans d’autres ville de cette région, une autre année…

5 août 2021

Un autre Nord

Un saut ferroviaire (encore un) me trasporte dans l’extrême sud-est  du département du Nord, à Avesnes-sur-Helpe, petite sous-préfecture presque campagnarde. L’Avesnois est vraiment vallonné (on est aux confins des Ardennes) bocager, couvert de pâturages (qui fournissent le lait du Maroille), peu urbain et peu industriel : rien à voir avec le reste du 59, donc. De plus la brique du Nord se marie, ici, avec de la pierre, parfois beige parfois gris-bleuâtre (la plus chic) qui donne au bâti ordinaire, couvert d’ardoises, une certaine élégance

4 août 2021

Au pays de mes aïeux

Le vent et la pluie m’ayant fait shunter (en train) les falaises des caps Gris et Blanc-nez, je me pose, pour quelques jours, dans ma ville natale : Dunkerque. Si l’on ne présente plus, bien sûr, son carnaval je vous présente, en revanche, son hôtel de ville, des balcons duquel sont lancés des kilos de harengs à la fin de la Bande de Dunkerque (dimanche précédent le mardi-gras) :

oeuvre, typique, de Louis Cordonnier, architecte ou inspirateur des grands batiments civils, mais aussi manufacturiers, du Nord à la Belle-époque.

En ce WE de milieu d’été frais et humide, comme ailleurs, la plage de Malo-Bray-Dune (comme la chantait Alain Souchon) est bien peu animée

et je n’y ai, moi-même, ni pris de bain ni fait de château dans son merveilleux sable fin, hélas.

A une vingtaine de km à l’ouest de Dunkerque, coincé entre l’embouchure de l’Aa et le departement du Pas-de-Calais, on trouve le village de pêcheurs de mes ancêtres Engrand : Grand-Fort-Philippe

qui doit son nom non pas aux qualités de mon frère aîne, mais au roi Philippe II d’Espagne, maître de la Flandre et des Pays-Bas, qui approfondit et rectifia, en chenal l’embouchure de l’Aa pour les bateaux remontant jusqu’à la ville forte de Gravelines, et protégea l’entrée de celui-ci par deux fortins : le grand (le nôtre) et le petit (celui d’en face).

Puis je prends la route de la Flandre intérieure (française), prospère région agricole et pays, cette fois, de mes ancêtres maternels (en flirtant par endroit avec la Belgique sur des petites routes formant frontière) jusqu’a sa capitale, Lille, et sa démonstrative Grand’place

1er août 2021