Baie de Somme … sous la pluie !

Rejoint par mes cousines, Monique et Ghislaine, à Cayeux sur Mer, le ciel nous indique, rapidement, la tonalité de notre séjour en Baie de Somme

Entre deux averses battantes nous saisissons une courte accalmie, au bord de la Baie, pour nous rechauffer autour d’un Ricoré de fortune

en regardant passer, avec envie, les passagers bien au sec du petit train touristique qui en fait le tour, de St-Valéry au Crotoy :

En longeant, pour finir, la réserve du Marquenterre, nous apercevons, quand même, quelques jolis échassiers spatules et aigrettes

très a l’aise, quant à elles, dans cet univers amphibie.

28 juillet 2021

Falaises et galets

Quittant la Basse-Seine je rencontre, comme beaucoup d’entre nous ces jours-ci, la pluie, le ciel bas, et le vent.

Traversant le pays de Caux, je rejoins la côte de la Manche à la hauteur de Dieppe : port qui s’est enrichi, jadis, dans des trafics aujourd’hui « politiquement incorrects », et dont les fières maisons des commerçants fortunés s’égrennent encore le long du port

L’un d’eux, Jean Ango, très en cours auprès de François Ier, a aussi fait montre de sa richesse au profit des institutions religieuses locales, et notamment l’église St-Jacques où l’on trouve cette belle frise sculptée, dite des sauvages :

Sur cette côte crayeuse, qui court de Havre jusqu’à la baie de Somme, les villes et stations balnéaires, dotées de plages de galets, installées (comme Dieppe, ou le Tréport) dans le creux des vallons, parfois à l’embouchure de petits fleuves côtiers, sont encadrés de plus ou moins hautes falaises où les champs ou prairies viennent s’interrompre brutalement

27 juillet 2021

En basse Seine

Contrairement à Lisieux, Honfleur, (qui me fait accéder aux eaux de la Manche absorbant, au gré des marées, celles de la Seine) a conservé un ensemble exceptionnel de maisons anciennes, principalement bois et souvent revêtues d’ardoise, tant autour de son port

ainsi que dans l’ensemble de ses rues adjacentes

Destination touristique très courue, à juste titre, et dotée de nombreux hôtels ou chambres d’hôte de charme. Avis aux amateurs.

Je remonte, ensuite, la basse Seine où, dans un ancien méandre de celle–ci, (et enchâssé, de ce fait, sur trois cotés, par un escapement couronné de forêts ; le quatrième côté étant la Seine elle-même) se cache le Marais Vernier :

Cet endroit un peu isolé dependait, bizarrement (jusqu’à la Révolution, encore) de l’ancien diocèse de Dol de Bretagne , situé à au moins 250 km de là, dont il formait une enclave.

Aujourd’hui ses maisons aux toits de chaume, s’égrénant sur tout son pourtour (les pieds au sec) sont devenues le must du must.

De là je traverse, ensuite, la fôret de Brotonne (qui occupe le méandre suivant) puis, franchissant la Seine sur plusieurs bacs :

je decouvre les ruines de l’immense abbaye de Jumiège, un des lieux de manifestation (dans la technique très maîtrisée, de l’arcitecture romane) de la puissance du duc de Normandie Guillaume le Conquérant :

24 juillet 2021

Lisieux

J’ai, pour ainsi dire, traversé hier le Calvados de part en part : Suisse normande le matin, campagne de Caen, calcaire, plate et céréalière ensuite, Pays d’Auge argileux, valonné et couvert de gras pâturages l’après-midi. Du pays d’Auge, Lisieux est la capitale très ancienne, ce qui lui vaut d’avoir été un siège d’évêché jusqu’à la Révolution et de posséder une grande et belle cathédrale :

Le reste de la ville constituait, aussi, un ensemble de maisons anciennes remarquables dont il ne subsiste que quelques rares lambeaux après les destructions de 1944

isolés au milieux des reconstructions d’après-guerre : crève-coeur pour l’amateur de patrimoine ancien mais, à mon avis, reconstruction de qualité et qui ne semble pas mal vieillir :

Je n’en dirais pas autant de l’énorme basilique bâtie en vue d’accueillir les pélerinages en l’honneur de Ste Thérèse (qui semble bien peu en phase avec le témoignage d’humilité de cette sainte) :

Mais laissons au temps, et aux générations futures, le jugement sur ce témoignage d’architecture religieuse de la 1ère moitié du XXème siècle.

23 juillet 2021

De la Mayenne à l’Orne

C’est le sur le cours de la Mayenne (qui descend vers Angers, la Loire, puis l’Atlantique) que nous avons rejoint, pour trois jours, La Vélo Francette :

Nous la remontons, vers l’amont, pour franchir la petite ligne de partage des eaux qui nous fait basculer sur le cours de l’Orne, laquelle se jette dans la Manche. Dès lors, nous sommes indiscutablement en Normandie, comme en témoignent ces autochtones croisées en chemin :

Par oci, l’Orne se fraie un chemin dans l’extrémité est du Massif armoricain, ce qui lui vaut quelques méandres dominés par des falaises

et, pour notre groupe de cyclistes, quelques routes un peu plus raides, dans un paysages joliment valloné et vert, qui lui vaut le nom de Suisse normande :

21 juillet 2021

Vers la Vélo Francette

La Vélo Francette est un itinéraire cyclotourisque un peu confidentiel qui relie la côte du Calvados à la Rochelle (ou l’inverse) en traversant l’ouest profond par les vallées de la Mayenne et de l’Orne.. Pour notre part notre groupe, pris en photo, ici , dans le très joli village de Ste Suzanne, dominant le bocage :

s’en rapproche, en passant par le le bourg d’Evron qui recèle une majestueuse église abbatiale romano-gothique, flanquée de sa non moins majestueuse abbaye classique

et par des routes toujours bucoliques agrémentées de petits châteaux ou de maisons fortes, comme celui-ci

nommé la Grande Courbe. La resurrection de celle-ci , dont il ne restait jadis que la moitié des murs, fut le projet de vie d’un couple d’à peine trente ans, et dont la dame (qui nous a accuilli au passage) n’a sans doute pas loin, aujoud’hui, de soixante dix ans.

17 juillet 2021

24 heures autour du Mans

Voici le Maine, douce région bocagère, ou s’égrènent (sous un ciel devenu propice) de belles grosses maisons de campagne

sur la route qui me mène au Mans. Après avoir visité sa grande et très belle cathédrale

enchâsée dans son quartier ancien dit « Plantagenêt » (encore un incroyable décor de films)

je rejoins le groupe d’amis avec lequel nous allons rouler une semaine.

Et , pour notre première étape je suis heureux de partager, à l’intention de tous les amateurs de poulet, une photo de Loué, qui existe vraiment, et qui est un bien agréable village :

15 juillet 2021

Vierzon…pour la frime

comme le GRAND tour de France, je commence mon tour estival par une fausse étape, pour le spectacle :

lors d’une correspondance à cette gare nodale (du moins, pour les amateurs de la France centrale). qui a honoré, quelques jours avant moi, le peloton au moyen de cette composition en entrée de ville, devant une élégante façade industrielle désaffectée.

Fête nationale 2021

Vers le Tarn

Autour de St-Affrique, nous traversons des rougiers (assez nombreux en Aveyron) qui colorent, de leurs oxydes de fer, les sols et les pierres des villages tranquilles (ici St-Izaire), avant de rejoindre la vallée du Tarn :

qui nous ramène (après deux abominables tunnels quasi sans éclairage : à éviter absolument) a Albi et à son invraisemblable, énorme et sévère cathédrale (rouge aussi, mais de briques, cette fois).

Dimanche 27 juin 2021

Sylvanès

Continuant notre route jusqu’à St-Affrique (Aveyron, pas plus loin !) Pierre-Emmanuel, mon compère pour cette virée, et moi, tous deux amateurs des chants liturgiques (modernes mais inspirés de la tradition byzantine) composés par le Père Andre Gouze, ne pouvons pas ne pas faire halte à l’ancienne abbaye cistercienne de Sylvanès, où il avait établi domicile et dont il a fait un centre de rayonnement de cette musique, et de bien d’autres.

Samedi 26 juin (suite).