Dans le Doubs

J’ai rejoins le Doubs (la rivière) au niveau de Baume-les-Dames, qui m’a un peu déçu : il ne semble pas rester grand-chose de l’abbaye qui lui a valu ce nom, et le seul petit logis ancien visitable est maintenu ouvert, vaille que vaille,  par une poignée de bénévoles visiblement peu soutenus.

Cela dit, la vallée du Doubs qui s’écoule, entre des falaises plus ou moins marquées, vers Besançon, puis vers la Saône, offre un très beau cadre à l’eurovéloroute 6 (Atlantique-Mer Noire) qui l’emprunte :

L’arrivée sur Besançon se fait, d’ailleurs, au pied de la citadelle, sous l’éperon de laquelle un canal, et la véloroute, passent en tunnel pour couper le méandre dans lequel la ville ancienne s’inscrit :

Besançon est une belle ville, très homogène, et très ancienne comme en témoigne cet ancien arc de triomphe romain derrière lequel se dresse la cathédrale (laquelle, à mon goût, est assez médiocre, à l’image de son unique clocher presque villageois) :

Puis mon vélo, m’éloignant un peu du Doubs, m’amène aux anciennes salines royales d’Arc et Senans, projet industriel d’avant-garde du XVIIIème siècle, tant au plan architectural qu’au plan sociétal (projet de ville utopique, autarcie et très paternaliste) dû à l’architecte Nicolas Ledoux dont je découvre la grande créativité et les étonnantes réalisations (dont beaucoup, malheureusement, ont disparu).

Après quoi, et après une étape à Salins les Bains (« maison-mère » en quelques sorte, d’Arc et Senans puisque la seconde était destinée à compléter la première) où le sel était produit (par chauffage d’eau de sources salées) depuis le VIIIème siècle (ce qui lui a value et belle propérité), je vais me poser pour une bonne semaine dans un camping (à Levier) où je suis rejoint par mes enfants et mes petites- filles :

5-18 août 2024

Laisser un commentaire