Je me pose ensuite, quelques nuits, entre Mulhouse et le pied des Vosges. Les villages commencent à avoir sensiblement moins de cachet (mais on y trouve encore d’énormes église en grès rose dans d’assez modestes bourg, comme Guebviller, Vieux-Thann, ou Masevaux). Mais les pentes des ballons sont bien plus séduisantes : je monte ainsi, un matin, au pied du Grand Ballon, sommet des Vosges :

dans la descente duquel s’offre à moi de superbes panoramas vers la plaine et, au delà, la Suisse, ou vers la région de Belfort :



Belfort, précisément, que je découvre ensuite Au milieu de villages de plus en plus franc-comtois, c’est à dire avec une architecture purement fonctionnellle, et ayant traversé des faubourgs de même, la vieille ville de Belfort me réserve une très belle surprise :


La ville est entouré de remparts, certains datant de Vauban :

mais j’ai renoncé à gravir, avec armes et bagages, jusqu’à la citadelle qui domine la ville, et dont la réstance en 1870 value au territoire de Belfort de rester français. Je n’ai donc pas, non plus, contemplé de mes yeux le lion de Belfort, l’énorme haut-relief de M. Bartholdi sculpté à la base de celle-ci. En lot de consolation je vous propose toutefois, la déclinaison foraine de ce grand symbole guerrier, figurant sur le manège de la place centrale de la ville :

31 juillet 2024