Et maintenant, l’Alsace

Ma première halte en Alsace, mais toujours dans les Vosges du Nord, fut La Petite Pierre : nom francisé à l’initiative de Louis XIV lorsqu’il eut annexé une grande parie de l’Alsace (un peu à la manière de Poutine en Ukraine orientale…). Au milieu de la forêt vosgienne, le village moderne s’étire sur une crête séparant deux ravins profonds tandis que le site du château et du village ancien, que l’on voit sur la photo ci-dessous, occupe un éperon perpendiculaire à cette crête :

L’église, dont on voit le fin clocher, est dite simultanée : ce qui veut dire qu’elle sert à la fois au culte catholique et au culte protestant, et ceci depuis le début du XVIIIème siècle. Je ne sais si cet usage est encore très répandu en Alsace.

A partir de là, on a beau le savoir et s’y attendre, tous les villages sont beaux ou très beaux, et incroyablement nombreux et grands. Au sortir de la forèt, débouchant sur la plaine d’Alsace :

je découvre, en premier lieu, Neuwiller-les-Saverne, qui fut le siège d’une grand abbaye bénédictine :

A Saverne (déjà traversée lors de mon périple de 2017) je pique-nique au bord du canal de la Marne au Rhin, face à l’énorme palais Rohan (j’en redirai un mot un peu plus tard) :

Juste quelques km plus loin, c’est Marmoutier qu’il ne faut pas ignorer, avec son abbatiale dont la première fondation remonte à l’an 590 ; on en a retrouvé des vestiges dans les fouilles de la crypte ; c’est assez émouvant. Le bâtiment actuel, derrière une imposante façade romane, est gothique mais avec, aussi, de belles stalles baroques :

23 juillet 2024

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