En basse Seine

Contrairement à Lisieux, Honfleur, (qui me fait accéder aux eaux de la Manche absorbant, au gré des marées, celles de la Seine) a conservé un ensemble exceptionnel de maisons anciennes, principalement bois et souvent revêtues d’ardoise, tant autour de son port

ainsi que dans l’ensemble de ses rues adjacentes

Destination touristique très courue, à juste titre, et dotée de nombreux hôtels ou chambres d’hôte de charme. Avis aux amateurs.

Je remonte, ensuite, la basse Seine où, dans un ancien méandre de celle–ci, (et enchâssé, de ce fait, sur trois cotés, par un escapement couronné de forêts ; le quatrième côté étant la Seine elle-même) se cache le Marais Vernier :

Cet endroit un peu isolé dependait, bizarrement (jusqu’à la Révolution, encore) de l’ancien diocèse de Dol de Bretagne , situé à au moins 250 km de là, dont il formait une enclave.

Aujourd’hui ses maisons aux toits de chaume, s’égrénant sur tout son pourtour (les pieds au sec) sont devenues le must du must.

De là je traverse, ensuite, la fôret de Brotonne (qui occupe le méandre suivant) puis, franchissant la Seine sur plusieurs bacs :

je decouvre les ruines de l’immense abbaye de Jumiège, un des lieux de manifestation (dans la technique très maîtrisée, de l’arcitecture romane) de la puissance du duc de Normandie Guillaume le Conquérant :

24 juillet 2021

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