Vers le Mont Lozère

Samedi 26, sous un soleil encore caniculaire, je m’enfonce dans les Cévennes en remontant les gorges du Chassezac, affluent de l’Ardèche :

Le lieu (à la stricte convergence de l’Ardèche, du Gard et de la Lozère) où j’espérais m’arrêter s’avérant sinistre (camping scandaleusement minable, ceint de plusieurs usines EDF monumentales, grises et sans vie), je dois poursuivre ma grimpette jusqu’à Villefort peu avant lequel je suis rattrapé par l’orage et une grosse pluie (qui dureront une partie de la soirée) lesquels ont raison de mon énergie : j’ai passé le lendemain à traîner sur place comme une loque, sous un ciel encore inclément .

Ce dimanche 28, le ciel s’étant dégagé et mon tonus étant revenu, je me hisse sur le flanc est du Mont Lozère :

et, bien que je ne doive pas cette fois encore, le traverser (car c’est plutôt une haute table qu’un mont) ni en voir la forme générale, le col où j’arrive vers 1 450 m’offre à nouveau une vue et des couleurs impressionnantes :

Le 28 juillet 2019.

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