Le Puy, où je n’étais pas revenu depuis que Sarah avait trois mois (elle attend son troisième enfant, désormais…) vaut, incontestablement, le voyage (où le début du voyage, pour beaucoup de pélerins de Compostelle). Le site, tout d’abord, avec ses collines et pitons où sont juchés différents monuments religieux :

C’est une ville dense, ce qui surprend dans ces contrées très rurales, mais qui s’explique, sans doute, par le relief :

Sa très belle cathédrale romane à coupoles présente la caractéristique, unique, qu’on y entre par le sous-sol, après avoir gravis de grands escaliers :

pour déboucher en plein milieu de l’église, entre la nef et le choeur. Autre curiosité, aussi, un grand orgue à deux faces, entre la 1ère et la 2ème travée de la nef (et non contre un mur, comme d’habitude) donc avec un double buffet.
En revanche, trouver un simple saucisse-frites un lundi soir en juillet est une chose totalement impossible, semble-t-il : le Puy serait-il un des derniers bastions de la résistance à l’uniformisation culinaire nationale ?
Le 23 juillet 2019.