Au centre de la France

Quittant Bourges vers le sud, je roule, un moment, dans les prospères étendues céréalières de la Champagne berrichonne qui expliquent, sans doute, l’opulence des monuments de ladite ville, et les TRÈS RICHES heures du duc de Berry, mentionnées hier. Puis je pénètre dans le Boischaut (avec un t), vallonné et plus boisé, partie extrême du Bassin parisien, aux confins du Massif central.

On est ici au plein centre de la France, ce que s’enorgueillit d’être, très précisément, le village de Bruère-Allichamps, comme on peut le lire ici :

Titre contesté, toutefois, par d’autres villages des environs. Ce qui n’est pas contestable, en revanche, c’est que la commune recèle, aussi, la très belle abbaye cistercienne de Noirlac, dont quasi tout les bâtiments traditionnels, répartis autour du cloître, subsistent.

J’ai dû toutefois, renoncer à photographier l’intérieur de la belle et claire abbatiale, qui était trop encombrée d’installations en vue d’un prochain concert.

Enfin je passe la nuit dans la capitale locale : St-Amand-Montrond, très très tranquille sous-préfecture au bord du Cher (lequel, charriant de l’or, a généré ici une activité d’orpaillage et de bijouterie), étirée entre le bourg ancien de St-Amand, et une ancienne forteresse (ruinée) de Montrond, qui fut une place forte de Condé pendant la Fronde. On a du mal à le croire aujourd’hui.

16 juillet 2019

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