Le commencement des vacances de M. Hulot

J’avais prévu, pour commencer mes vacances à vélo, de m’éloigner, d’abord, de Toulouse en train, et de faire étape dans un village dont le nom me paraissait de bon augure : Saint-Projet.

Las ! C’était sans compter sur les grands classiques : dimanche après-midi midi la gare de Toulouse ressemblait fortement à l’une des séquences du début des « Vacances de M. Hulot » de Jacques Tati, avec ses familles, munies de grands-mères, et ses groupes de colonies de vacances à la recherche de trains imprévisibles sur la foi d’annonces tronquées. Le train dans lequel je m’étais installé avec tout mon attirail, ayant été, lui aussi, annulé et après avoir tergiversé une heure dans la gare, je décidai de sortir de Toulouse par mes propres moyens, en ajoutant, donc une étape au voyage.

Cela dit, aujourd’hui, j’ai retrouvé le vif du sujet : trois parmi les plus beaux villages des France : Bruniquel, dominé par un double château médiéval :

puis St-Antonin-noble-val et Caylus (désolé : je n’ai pas trouvé de points de vue d’ensemble), en longeant, un bon moment, l’Aveyron, encaissé entre des causses et propice aux descentes en kayak :

la vraie ambiance de l’été.

Jacques, 9 juillet.

De retour, loin du Tour

Puisque je retrouve cet été, pour les vacances, le vélo, la tente, et les petites routes de France (mais pour trois semaines, seulement !), je vais reprendre, aussi, ce blog pour vous en faire profiter un peu, si le coeur vous en dit.

Pour me mettre en jambes j’ai profité du premier très beau WE de juin pour parcourir  (avec mon compagnon de bicyclette, Pierre-Emmanuel) les routes très vertes et escarpées, du Béarn :

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Après une nuit à Oloron-Ste-Marie, et un petit déjeuner nonchalant en admirant la cathédrale (et son célèbre portail roman) :

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nous sommes passés par quelques petits cols, puis par des plus gros …. et, en particulier, le dimanche, par le col d’Aubisque : route fantastique (ci-dessous :  panorama au dessus de Gourette)

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où la bonne fortune (pour les deux roues, du moins) a voulu que la route se soit effondrée quelques jours avant (à cause des pluies) empêchant toute voiture de l’emprunter (ça devrait être réparé pour le passage du Tour de France, dans quelques jours !) ; puis, entre le  col d’Aubisque et celui du Soulor, par la route en corniche qui domine le cirque du Litor.

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Mon périple, à venir (à partir du 8 juillet) sera, toutefois, un peu moins montueux : il me conduira du nord de Toulouse au sud de Paris, en passant par l’Auvergne.

Bon été à chacun.

5 juillet