Je passe plusieurs jours à tourner dans le sens trigonométriques (anti-horlogiquement, comme diraient les Belges) autour du massif du Cantal, ancien volcan très érodé et dont le cône, aplati, occupe tout le département du même nom. Je ne me lasse pas des points de vue lointaines sur celui-ci, lorsque je remonte des vallons encaissés ou s’écoulent les ruisseaux qui en sortent, en éventail, vers le sud :


Mercredi soir, je découvre Mur-de-Barrez (dans cette excroissance du nord de l’Aveyron, qui vient mordre les flancs du Cantal), chel-lieu jadis important de ce secteur isolé (le bar s’appelle le Monaco, non à cause d’un cocktail, mais parce que le comté appartint, deux ou trois siècles, au Grimaldi) qui présente un ensemble typique et remarquable de maison en pierre brune sombres, liées par de la chaux (?) claire, et couvertes d’ardoises arrondies qui font penser à des maisons de sorcière :


J’y découvre aussi un inattendu couvent de Clarisses, dans une de ces grosses maisons :

où je profite, vendredi matin, de l’office des laudes et de la messe.
Jacques, le 13 juillet.