Après Saulieu on pénètre, de plain-pied, dans le Morvan : pays plus sombre, plus frais, aux vallons plus resserrés, et humide.
Pour ne pas faillir à cette dernière réputation les 48h que j’y est passés ont été très arrosées.
J’y suis resté deux nuits dans la très reculée et petite commune de St-Léger qui recèle pourtant deux éléments de notoriété : c’est le village où est né et où a grandi Vauban (personnage étonnant : bien plus qu’un militaire, c’était aussi un visionnaire du bien public) ; et c’est là que se situe l’abbaye bénédictine de la Pierre qui Vire, où je suis hébergé.
Vers l’ouest, ensuite, le Morvan laisse place au Nivernais qu’il domine nettement de sa masse sombre (un peu comme, dans notre Languedoc, la Montagne noire)
