Lorraine (1)

A peine franchie la limite départementale entre la Marne et la Meuse,  la spécificité lorraine s’exprime, dans le premier village rencontré, par la présence les usoirs : ces grands espaces entre la chaussée et les maisons qui la bordent, où étaient, jadis, entreposés les grands outils agricoles et les tas de fumier, signes extérieurs d’opulence rurale.

La grande homogénéité de formes urbaines et architecturales des villages-rues lorrains s’explique par leur re-construction, voire re-création dans la 2ème moitié du XVIIème et au XVIIIème siècles, consécutives aux terribles dévastations sur de la Guerre de Trente ans.
Je retrouve aussi, avec affection, les paysages familiers de la Lorraine marqués, tout particulièrement dans sa grande moitié ouest, par la succession des côtes (affleurement argileux, je crois) couvertes de forêts et au pieds desquels s’étendent (après la zone des  vergers à quetschs ou mirabelles autour des villages, comme on le voit ci-dessous) les plaines calcaires à céréales.  

Jacques, le 17/07/21

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