En approchant d’Argentan (dans l’Orne) les couleurs sombres des maisons et des toits font place à un calcaire clair, ou à de la brique et des tuiles, montrant que nous avons quitté le massif armoricain pour le bassin parisien.
A la gare d’Argentan, Thomas et moi nous muons, inopinément, en comité d’accueil d’une famille (mari, femme et fils de quatorze ans) qui achève, à l’instant même, un tour du monde de trois ans ! Autant vous dire : un moment d’intense émotion, et un débordement d’enthousiasme et de foi en l’humanité accueillante, sous toutes latitude, culture, religion, et modicité des moyens matériels.
Je me dirige ensuite, à nouveau seul, en pénétrant dans le Perche (superbes paysages vallonnés et intimistes) :
vers le monastère de la Grande Trappe, lequel a donné son nom (à la suite d’un retour, au XVIIème siècle, à la stricte observance de la règle cistercienne) à toutes les abbayes de trappistes et de trappistines (avec ou sans bière). Les bâtiments de l’abbaye, où je passe deux nuits, sont, toutefois plus récents et sans intérêt. Je vous partage, néanmoins, alors que je débouchais sur ceux-ci, ces bandes de couleur qui, pour différentes raisons, m’évoquaient Anne et me faisaient comme un signe de sa part à mon arrivée ici :
Et je profite aussi (à nouveau), de ce post, pour vous remercier de vos pensées, de vos messages et commentaires, qui me font du bien et m’encouragent. Mes pensées vous accompagnent aussi.
Jacques, le 30/06/17
