A partir du Mont-St-Michel, Thomas et moi avons la bonne fortune d’emprunter, les deux premiers jours, une voie verte (ancienne voie ferrée aménagée en piste cyclable) ce qui nous vaut des pentes quasi insensibles et une tranquillité complète, au travers de cantons structurellement éloignés des toute agitation, voire d’un autre âge parfois, comme en témoigne ce genre de panneau de signalisation soigneusement entretenu dans l’Orne :
Ce bas de la Basse-Normandie réserve, néanmoins de belles surprises : le grand marché du mercredi à St-Hilaire du Harcouët, avec son carré de vendeurs d’animaux de basse-cour vivants, et la distilleuse de calvados qui nous offre l’apéritif ; le relief, soudain très escarpé, de Mortain dans lequel deux ruisseaux ont creusé d’étonnantes gorges (on est toujours bien dans le massif armoricain) ; puis Domfront, dont le très beau quartier ancien (dans le prolongement des ruines d’un grand donjon médiéval) recèle une église d’avant-garde des années 1925-1935, en béton et mosaïques dans le style romano-byzantin qui est, ma foi, très réussie et mérite un grand détour :
Jacques, le 28/06/17