Aux portes de l’Auvergne

Nous sommes rejoints, à proximité de « La Bosse » (720 m. d’altitude) par le reste de la famille Tiburce, pour notre entrée en Auvergne, dominée, au loin, par le Puy-de-Dôme :

et prometteuse en en reliefs arborés, arrosés et escarpés. Nous Dominons ici, à Chouvigny, les gorges de la Sioule,laquelle nous gratifie d’un délicieux bain du soir en eau vive :

Jacques, le 29/07/17

Bourbonnais

A Nevers je retrouve, pour commencer,  la pluie, ainsi que : ma cousine Claire, Geneviève et son mari Vincent,  lequel s’est dévoué pour être notre voiture-balai pendant trois jours.

Autour de Nevers, qui est sur la Loire tout près de son confluent avec l’Allier, nous empruntons d’abord le pittoresque réseaux de canaux qui s’y croisent :

puis nous traversons, du nord au sud le Bourbonnais (département de l’Allier) dont les rares campings à des tarifs dérisoires (pour des équipements parfois de même), nous laissent loin du ballet des juillettistes et des aoûtiens.

Dans ce pays vallonné, comme ici à Bourbon-l’Archambaut nous retrouvons aussi, bien vite le soleil :

Jacques, le 28/07/17

Morvan

Après Saulieu on pénètre, de plain-pied, dans le Morvan : pays plus sombre, plus frais, aux vallons plus resserrés, et humide. 

Pour ne pas faillir à cette dernière réputation les 48h que j’y est passés ont été très arrosées.
J’y suis resté deux nuits dans la très reculée et petite commune de St-Léger qui recèle pourtant deux éléments de notoriété : c’est le village où est né et où a grandi Vauban (personnage étonnant : bien plus qu’un militaire, c’était aussi un visionnaire du bien public) ; et c’est là que se situe l’abbaye bénédictine de la Pierre qui Vire,  où je suis hébergé.

Vers l’ouest, ensuite, le Morvan laisse place au Nivernais qu’il domine nettement de sa masse sombre (un peu comme, dans notre Languedoc, la Montagne noire) 

Jacques, let 25/07/17

Un peu de Bourgogne

A Dijon (que j’ai rallié en train depuis Strasbourg) je suis rejoins par mon ami Michel, et nous nous engageons le long du canal de Bougogne. Plus rustique que le canal de la Marne au Rhin, c’est un éclusier,  se déplaçant en scooter, qui accompagne les bateaux :

Malheureusement nous sommes  rapidement rattrapés par une tendinite de Michel, qui se voit contraint d’abandonner le voyage, hélas.

La partie de la Bourgogne que nous devions traverser  est l’Auxois : aux calmes paysages naturels s’ajoute ici  la beauté et la bonhomie un peu secrète  des villages.

Jacques, le 23/07/17

Lorraine (1)

A peine franchie la limite départementale entre la Marne et la Meuse,  la spécificité lorraine s’exprime, dans le premier village rencontré, par la présence les usoirs : ces grands espaces entre la chaussée et les maisons qui la bordent, où étaient, jadis, entreposés les grands outils agricoles et les tas de fumier, signes extérieurs d’opulence rurale.

La grande homogénéité de formes urbaines et architecturales des villages-rues lorrains s’explique par leur re-construction, voire re-création dans la 2ème moitié du XVIIème et au XVIIIème siècles, consécutives aux terribles dévastations sur de la Guerre de Trente ans.
Je retrouve aussi, avec affection, les paysages familiers de la Lorraine marqués, tout particulièrement dans sa grande moitié ouest, par la succession des côtes (affleurement argileux, je crois) couvertes de forêts et au pieds desquels s’étendent (après la zone des  vergers à quetschs ou mirabelles autour des villages, comme on le voit ci-dessous) les plaines calcaires à céréales.  

Jacques, le 17/07/21

Lorraine (2)

Après mon séjour Messin je retrouve, à la gare de Nancy, mon ami Jean-François, qui avait été témoin à notre mariage, et avec lequel nous faisons route, pendans trois jours, jusqu’à Strasbourg.

Le pays du Saulnois que nous traversons est l’un des plus ruraux et reculé de la région : grandes étendues mollement vallonnées (toujours trop, à vélo !) de champs, de prés, de bois et d’étangs, á l’horizon desquels apparaît, peu à peu, la ligne bleue des Vosges. Les villages y sont très modestes. Certains y ont connu, il y a très longtemps, une certaine prospérité grâce à la présence du sel dans le sol  (qu’on exploite encore plus au sud), et qui laisse de nombreuses traces dans la toponymie : la Seille, qui draine cette région, Château-Salin (jusqu’à peu, minuscule et improbable sous-préfecture de la Moselle), Marsal et sa porte du sel (ci-dessous), Vic-sur-Seille, où naquit Georges de la Tour et où nous visitons le petit musée qui lui est consacré.

Jacques, le 18/07/17

Lorraine (3) – Alsace

Toujours avec Jean-François nous franchissons la ligne de crête des Vosges du nord à proximité de Phalsbourg, non sans y avoir salué la Porte de France, point de départ du « Tour de France de deux enfants », récit pédagogique qui nourrissait la nostalgie de la perte de l’annexion de l’Alsace et de la Moselle dans les écoles primaires de la troisième République.

Puis nous nous laissons entraîner, cette fois, par la pente régulière du canal de la Marne au Rhin : d’abord à travers la forêt vosgienne puis, à partir de Saverne

au travers de la plaine alsacienne, jusqu’au pied du parlement européen ( après une sévère rincée) :

JFJ-JE,ParlementEuropéenStrasbourg

Jacques, le 19/07/17

Metz (prononcer mess, SVP !)

Me voici à Metz, ou Anne et moi avons passé les sept premières années de notre mariage et où sont nés Sarah, Thomas et Elisabeth. Mon passage y est, cette fois, trop bref pour que je puisse y voir tous ceux que nous y connaissons encore.

Pour les autres, trop nombreux, qui ne la connaissent pas, il faut d’abord combattre deux idées reçues : cela n’a jamais été une ville industrielle ; et ce n’est pas, non plus, une ville germanique (hormis pendant les 47 ans de l’annexion allemande qui à laissé sa trace dans le quartier « impérial » autour de la gare), mais bien une ville latine. Ce dernier caractère s’exprime, avec toute la réserve lorraine (décorations discrètes) dans le remarquable ensemble urbain qu’est le centre ville, où la pierre de Jaumont donne le ton et dont voici quelques aperçus.

Place St-Louis :

Place de Chambre et cathédrale St Etienne (troisième plus haute de France) :

Place St-Martin (où était mon tout premier logement, et dont l’ambiance m’à séduit) :

Jacques, le 17/07/17

Barrois é-mouvant

Bar-le-Duc, capitale du duché de Bar (comme dirait Muriel Robin dans son sketch du dictionnaire : « Ben y s’sont pas foulés sur c’coup-là ») recèle un très bel ensemble de bâtiments Renaissance, civils et religieux, dans sa ville haute dont voici un bien bref aperçu :

C’est, surtout, la ville de Philippe, nôtre gendre, où je suis accueilli, une nuit,  par ses parents.

Mais c’est aussi,  étonnante coïncidence, la ville où j’avais invité Anne à me retrouver, un week-end, pour la première fois (elle venant de Paris et moi de Metz, à l’insu de notre entourage) sur le chemin vers notre vie commune (ce qui fait dire à nos enfants que je ne sais, décidément,  rien faire comme tout le monde).

Bar-le-Duc est dans la moitié ouest du duché de Bar, partie qui était dite (à l’époque féodale) « mouvant  » du Royaume de France, dont la frontière primitive était, grosso modo, sur la Meuse (la rivière). Au delà on pénétrait donc en terre « réputée étrangère ».

Jacques, le 15/07/17

Mon itinéraire

J’avais inséré, dans un onglet du menu intitulé « Voici les noms » le déroulement complet de mon périple, du 18 mai au 14 septembre. Mais, par une malencontreuse manipulation de ma part, que je n’ai pas réussi à rattraper, je l’ai fait disparaître il y a plusieurs semaines.

Je joins donc, ci-dessous, (en format excell) la suite de mon itinéraire, de la moité duquel j’approche bientôt. J’ai fait un peu plus de 2 000 km , je crois, jusqu’à présent.

Je vous le redis aussi : n’hésitez pas, si le coeur vous en dit (et si ce n’est pas encore prévu) à m’y rejoindre, même pour un court moment. Dans ce cas, contactez moi, de préférence, sur mon portable : 06 13 52 11 49 (puisque je ne puis, toujours pas, répondre aux mails).

Itinéraire(12juillet2017)

Jacques, le 12/07/2017