Verte nature, toujours

Cette fois, pour passer de la Haute-Vienne à la Creuse, ce sont les Monts  d’Ambazac que j’ai tangentés par l’est d’où, encore, des points de vue lointains, sous un ciel couvert, voire menaçant :20170531_153922

Les paysages de la Creuse deviennent, toutefois plus doux avec des couleurs moins froides, comme ici :

Mais y’a pas grand’monde. Ce matin, comme cet après-midi, par exemple, je n’ai, chaque fois, pas  croisé plus de deux voitures en une heure et demi. Et ce ne sont les touristes qui compensent : ce soir nous ne sommes que deux dans le camping ; hier six et avant-hier cinq.

Jacques, le 31/05/17

Où va l’argent public ?

Je crois que je n’avais encore jamais vu d’information aussi peu discriminante et aussi superfétatoire que celle de ces panneaux de signalisation à proximité de La Souterraine (Creuse) :

On peut en tirer deux interprétations : soit La Souterraine est bien le coeur de l’Europe, et toutes les ‘places to be’ en sont équidistantes ; soit on est tellement au bout du monde qu’il n’y a qu’un seul chemin pour revenir vers lui, celui ici indiqué. Mystère ! 

Jacques, le 31/05/17

Au pays de Jacques et de Bernadette

Le Limousin, toujours, en Haute-Vienne maintenant où la tuile refait, un peu, son apparition. Les plus beaux et gros villages sont souvent très escarpés, comme ici Eymoutiers, (auprès duquel j’ai passé une nuit un peu arrosée, mais rien de trop) :

dont le nom signifie « haut monastère », on aura compris pourquoi ; et je manque parfois d’énergie pour visiter tout ce genre de village de bas en haut…

En bas, la Vienne et (derrière nous) l’improbable ligne SNCF Limoges-St Léonard de Noblat-Eymoutiers-Meymac-Ussel,  toujours en service : miracle de la Chiraquie ! 

Jacques, le 30/05/17 

Premier point haut

Au nord de Tulle se trouve le petit massif des Monédières dont le  sommet, le Suc au May (908 m), se voit derrière l’église du micro village de Veix, ci-dessous :

  A partir de là, la route (bien raide, après une étape de 70km!) vers le camping (à 750 m) offrait encore, à l’orée des bois, ce genre de spectacle :

Et, malgré l’altitude, ni la nuit ni le petit matin n’étaient frais ; c’est dire s’il fait un temps estival.

Jacques, le 29/05/17

Des reliefs de St-Robert

Après le Dordogne : la Corrèze, et changement net de paysage et d’ambiance : les pentes deviennent plus raides, mais ce qui me vaut souvent, aussi, de vaste panoramas très verts. Toute la Corrèze est une sorte de glacis s’élevant régulièrement vers le Puy-de-Dôme, mais dans sa partie ouest les feuillus sont encore dominants.

Le premier gros village est St-Robert, qui vaut vraiment le détour.  Au sommet de son mamelon (encore un superbe point de vue) il compte de nombreuses vielles maisons, dont certaines sont des petits castels, groupées autour d’une de ces églises romanes dont le Limousin a le secret et qui ont un charme, et une puissance d’intériorité, incroyables (je n’en ai pas pris de photo ; il faudra que vous veniez voir vous-même !). Toutefois la pierre claire et les toits en ardoise dégagent souvent, dans cette région, une impression de sévérité ou de froideur,  que le contact avec les habitants ne dément, généralement, pas.

 

Je campe deux nuits à proximité, à l’écart du village de Ayen, près d’un hameau qui ne manque pas d charme non plus  :wp-image--1375118927

Jacques, le 27/05/17

De Merville (Nord) à Sarlat (Dordogne)

Aux confins des Périgords vert et noir, je traverse aujourd’hui le pays d’Ans :

La vue s’y étend large vers le nord, avec, au milieu du paysage, bien souvent  (mais pas sur cette vue-ci), le château d’Hautefort. 

Dans ce village mon grand’père maternel, qui était poilu, s’est retrouvé, en 1918, en convalescence loin du front. Sa jeune épouse, qui attendait son premier enfant, est venue le retrouver. Ce qui a valu à l’aîné de mes oncles, François Vanpoulle, de naître à Sarlat, alors que tous mes encêtres, jusqù’à huit quartiers au moins (sinon 16), sont de l’arrondissement de Dunkerque. 

Jacques, le 26/05/17

Beau temps sur la Dordogne

Les deux soirées précédentes, promenade du soir au bord de la calme Dordogne, à Bergerac :

Aujourd’hui route bien chaude, au pays de Jacquou le Croquant. Un aperçu d’une maison forte, comme on en voit tant au détour de le « forêt jardinée »comme disent les géographes.

Jacques, le 25/05/17.

But alors, you are french ?

Me voici sur les routes de Dordogne, que j’aime tant. Je ne suis pas le seul dans ce cas, on le sait : les Anglais l’affectionnent aussi beaucoup, au point de trouver ce panneau cocasse sur une petite route perdue.

Jacques, 25/05/17

En Aquitaine

Après ma pause à Lacépède, j’ai repris la route, lundi, dans les collines blanches de l’Aquitaine, jusqu’à Cancon (sic) pays de la noisette, et dont le quartier ancien est mis en valeur avec beaucoup de classe (ci-dessous). Nous n’étions, je crois, que deux au camping.

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Mardi, sous un ciel à nouveau bien gris une grande partie de la journée, pique-nique sur la jolie place devant le prieuré de St-Aubin de Cadelech (ci-dessous) dans l’extrême sur de la Dordogne.

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Le soleil ne s’est remontré qu’à l’approche de Monbazillac, et pour mon arrivée à Bergerac, où je suis hébergé, pour deux nuits, chez les soeurs la Charité (ex-soeurs de Ste-Marthe).

Jacques, le 24/05/17.

 

Au jardin

Me voici posé, pour deux nuits, au Foyer de Charité de Lacépède. Un moine oisif étant un moine en danger, on m’a confié un sécateur pour faire un peu de nettoyage autour des tilleuls, au service de la déesse Flore (Belot) qui se tient à mon côté.

Tout va donc très bien.

Jacques, le 21/05/17

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